lundi 4 avril 2011

Retour à Cluj

Je prends le bus pour revenir à mon point de départ, Cluj.
Arrivé à la gare, il faut que je prenne un bus de ville vers le centre, mais d'abord je me trompe de bus, puis à un contrôle (le seul que j'ai eu dans tous les bus que j'ai pris), je prends une amende parce que mon billet n'est pas composté comme il le faut !
Arrivé finalement à l'auberge de jeunesse (où on me reconnait, ça fait plaisir), je profite des mes derniers moments en Roumanie pour faire un dernier tour, mais le temps n'est pas de la partie.
Je me couche assez tôt puisque mon avion doit décoller à 6h !
J'arrive à Beauvais à 8h (heure locale, 9h à l'heure roumaine) et la première chose que je fais une fois chez Hélène c'est de dormir !
Il me reste encore quelques lei et j'espère que je pourrai les dépenser cet été.

Le Maramures

Pour visiter cette région très rurale, j'ai loué une voiture, une Ford à Bogdan (qui parle français ce qui finalement est assez rare).
La région est réputée pour ses églises en bois construites au XVIIIe siècle et dont certaines sont classées au Patrimoine de l'UNESCO. Mais beaucoup sont fermées, je n'ai pu visiter que celle de Desesti. Elle contient des peintures naïves peintes sur du tissu qui tapisse les murs et le plafond de l'église. Pour les autres je n'ai pu voir que l'extérieur, des églises au milieu du cimetière.
Je pique nique le long d'une rivière puis je profite de la voiture pour aller faire un tour en Ukraine, juste pour le fun et pour remplir un peu plus mon passeport qui expire à la fin de l'année.
Le douanier roumain me conseille de laisser la voiture de ce côté de la frontière parce que les contrôles peuvent durer très longtemps. Je traverse donc à pied le pont qui relie les deux pays.
Le douanier ukrainien semble content de voir un Français mais en même temps, son contrôle de mon passeport est très tatillon. Il le regarde dans tous les sens, ma photo (qui commence à se décoller) n'est plus très ressemblante, il contrôle tous les tampons, puis finalement appose le sien.
Mon tour en Ukraine est tres rapide, juste le temps de retirer un peu d'argent pour ma collection et de boire une bière.
Les contrôles du retour sont très longs, tout le monde (sauf moi parce que je suis "touriste") est fouillé et apparemment les Roumains n'ont le droit d'acheter que 2 paquets de cigarettes.





Puis je rentre en voiture, les routes sont tellement mauvaises et devait traverser la montagne que je crois n'avoir atteint 90 Km/h que pendant quelques minutes, entre des nids de poules et des charriots tirés par des chevaux;

Baia Mare




"La grande mine" est située dans le Maramures, la région du nord-ouest, coincée entre la Hongrie et l'Ukraine. De l'époque médiévale, il ne reste que le clocher d'une église gothique détruite au XVIIIe siècle après avoir souffert de nombreux incendies et destructions par des éclairs, et une tour des anciens remparts (aujourd'hui cachée par des barrières car en pleine restauration).
Le reste de la ville fait très américain avec de larges rues qui se coupent à angle droit et des trottoirs où règnent les rollers.

Un jour en train

A la gare de Suceava, il y a pas mal de monde. Sautant d'un train, parmi un groupe de tsiganes, une gitane, une vraie avec deux longues tresses, une jupe colorée, un grand châle et des dents en or, vient vers moi et me vend une icône de la Vierge, et passe le billet que je lui tends sur son front. Mon voyage est donc béni !
J'aurai pourtant dû aussi faire un don à la bonne soeur qui passait de cabines en cabines, parce qu'au bout d'un moment le train s'arrête en pleine campagne ! il y a une panne, apparemment de transmission d'électricité. Le problème c'est que j'ai une correspondance à prendre pour rejoindre Baia Mare.
Mais heureusement que j'avais l'icône de la gitane, j'arrive à Dej avec une heure de retard mais 20 min avant mon prochain train, juste le temps de prendre un sandwich.
Finalement, après un départ à 9h30 de Suceava, j'arrive, comme prévu vers 18h à Baia Mare.

samedi 2 avril 2011

La suite bientot

Je n'ai pas eu internet depuis quelques jours. A baia mare, les filles du point information m;ont laisse consulte mes mails mais c'est tout.
Je suis de retour a Cluj et mon avion part demain matin (tres tot).
La suite des mes aventures attendra mon retour en France, avec du mystere, du suspense, de l'aventure, ... et des photos!

mardi 29 mars 2011

Bucovine




Ce matin j'arrive a Suceava, la capitale medievale de la Moldavie. La region s'appelle aussi Bucovine depuis que les Autrichiens l'ont conquise au XVIIIe siecle. Je suis a 50 km de l'Ukraine.
La region est reputee pour ces monasteres peints, mais je n'aurais pas le temps de les visiter cette fois. Je me contente de Suceava. Il y a quelques eglises, mais toutes ne sont pas ouvertes, et quand je vais demander la cle dans la maison voisine (comme c'est indique sur la porte), on me repond que la cle n'est pas la !
Il y a aussi la forteresse-palais (en ruine) d'Etienne le Grand. Le voivode de Moldavie qui q fqit construire la plupart des eglises et monateres de la region. Le musee local apres une section archeologique et avant de presenter la periode moderne consacre une grande partie de son exposition a Etienne.
Demain matin je repars pour une journee de train (deux accelerat) pour rejoindre Baia Mare, au coeur du Maramures. Mon voyage touche a sa fin.

Visite eclair a Sighisoara



En arrivant vers 17h30 et 19h30, la visite a ete courte. D'autant que tout ete ferme!
A la gare de Brasov de nombreux tsiganes attendaient le train en meme temps que moi. Le train etait un "personal", c'est a dire qu'il s'arrete partout (et quand je dis partout, un arret, ca peut etre le croisement de la voie ferree avec une route ou un chemin !). Petit a petit les tsiganes descendent dans les gares des villages saxons des environs de Brasov. En effet depuis le depart des Allemands, qui etaient la depuis des siecles, dans les annees 1980-90, ce sont les tsiganes qui se sont dans les maisons abandonnees. Le train est tres lent ce qui me permet de voir les eglises fortifiees de ces villages.
J'arrive enfin a Sighisoara, je me depeche d'aller vers la citadelle pour prendre quelques photos (que vous verrez plus tard) : les fortifications, la maison natale de Dracula, les petites rues, puis je redescend vers la gare. J'attends le train dans le bar de la gare, pendant que moi je prends une biere (une Timisoreana, je ne l'avais pas encore goutee), les habitues boivent la leur avec un verre de tuica (eau de vie locale).
Le train suivant m'amene a Teius, encore un "personal", surchauffe. A Teius je dois attendre une heure, j'ai le choix entre la salle d'attende ou dorment (je suis sur qu'ils ne sont pas morts parce qu'ils ronflent) 4 hommes et un chien sur des bancs tournes vers les radiateurs ou le cafe ou la tele montre une telenovela roumaine mais la musique est la preuve (quoique) que les tsiganes savent jouer du synthe.
Mon train suivant est un "accelerat", un peu plus confortable et tant mieux parce que il faut que j'essaye d'y dormir.